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/ LES GENS

21 mars 2005


Edgar Grospiron
La bosse du bonheur

Photos © Jean-Luc Mège

 

Par Karine Rey

 

Rendez-vous fixé sur les pistes de sa station de prédilection : La Clusaz. Le boss des bosses a accepté de recevoir notre équipe. Seul hic… nous espérons surtout qu’il ne va pas nous demander de le suivre à ski ! (surtout Marco, le rédac en chef, habillé comme s’il se rendait à une soirée !) Et c’est avec son légendaire sourire accroché aux lèvres qu’Edgar arrive accompagné de sa petite famille. En vacances chez des amis dans la station de Haute-Savoie, il dévale les pentes enneigées en compagnie de Nathalie, son épouse et de ses deux filles, Louison et Zoé.



 

Les deux petites princesses ont rejoint leur moniteur de ski. Edgar et Nathalie s’attablent dans la petite salle privative du restaurant d’altitude « Chez Arthur ». Entre deux bouchées de tourte au reblochon arrosée de Mondeuse, le couple nous conte sa nouvelle vie. Dix ans ! C’est en février 1995 que le champion olympique d’Albertville décide mettre un terme à la compétition sur un titre de champion du monde à la Clusaz. Il quitte alors, à l’âge de 26 ans, l’équipe de France et se donne 5 ans pour trouver une nouvelle voie. « Le plus dur pour moi c’était de me construire un nouveau métier qui me permettrait à la fois de prendre autant de plaisir que dans le ski tout en gagnant autant d’argent ». En collaboration avec Salomon et Pepsi, Edgar fera du ski de démonstration pendant quelques années encore. « J’ai du dire stop à un moment car physiquement c’était éprouvant et il fallait que j’arrête de vivre sur mon passé pour  me tourner vers l’avenir ».



 

Coté cœur, Edgar a également soif de stabilité. Il n’a jamais oublié la belle Grenobloise membre de l’équipe de France junior de ski, croisée quelques années auparavant à Tignes : « C’était la plus belle du glacier. Elle me faisait l’effet d’une forteresse imprenable ». Pas si imprenable que cela, si l’on en croit les bans de mariage publiés à La Clusaz pendant l’été 1997. Sa sœur Aurélie jouera alors les intermédiaires et c’est ainsi que Nathalie, venue pour un week-end VTT à la montagne, restera finalement un mois pour ensuite ne plus quitter son champion. « Mes racines sont à La Clusaz ». C’est donc tout naturellement qu’Edgar et Nathalie ont choisi la station pour célébrer leur union et faire la fête dans un chalet d’alpage entourés de tous leurs copains habillés pour l’occasion dans des tenues représentant les métiers d’antan; le mari en bûcheron et l’épouse en « paysanne… chic il est vrai », précise-t-elle dans un sourire.



 

Après ses médailles, Edgar décrochera en 1997 un nouveau titre : celui de papa avec l’arrivée de Louison, puis avec Zoé en 2000. Un papa sévère, juste, qui veut transmettre des valeurs fortes, mais qui n’hésite pas à se transformer en cheval de rodéo pour le plus grand bonheur de ses filles. Absent 2 à 3 jours par semaine pour son travail, lorsqu’il rentre à la maison, sa priorité c’est d’être avec sa famille pour en profiter au maximum. Lorsque qu’on lui demande si un jour il a songé à quitter sa région (ndlr : il vit aujourd’hui à Annecy), la réponse est spontanée : « J’ai toujours voulu vivre ici ; mon boulot m’a emmené ailleurs pendant 8 ans, j’ai fais plusieurs fois le tour du monde mais j’ai toujours eu envie de revenir. Mes racines sont ici, c’est mon point de chute, et on voyage à partir de là. On se ne rend pas compte à quel point, il y a tout ici. Mais la côte ouest, notamment Hossegor et Saint-Jean-de-Luz nous plaisent beaucoup. La vie idéale serait d’habiter 8 mois là-bas et 4 ici ».



 

Côté famille, Edgar est donc un homme comblé. Serein, il peut alors songer à sa reconversion. La page du ski se tourne, sans regrets. Rien ne lui manque, ni la tension de la compétition, ni les voyages, bien décidé à aller de l’avant. « Tant que l’on a des projets, il n’y a pas de problème ». Il va alors toucher à différents métiers, du marketing au journalisme en passant par la création d’un site Internet dédié aux sports de glisse. Une aventure sur le Web qui se soldera par un échec après 2 ans d’existence mais qui lui aura permis de vivre la vie d’un chef d’entreprise. C’est alors qu’il décide de se servir de son expérience, de son parcours de sportif de haut niveau pour les mettre au service des autres. Cette valeur ajoutée, il va en quelque sorte en faire son fonds de commerce. Après avoir suivi des cours de management motivationnel et de coaching, Edgar semble avoir trouvé sa voie. Conférences, coaching individuel ou en entreprise, formations, voilà aujourd’hui quelques-unes des facettes de sa vie professionnelle. La grande distribution, l’industrie, des laboratoires pharmaceutiques ont déjà fait appel à ses services. Il faut compter environ 4500 € pour une conférence. Directrice de clientèle pour Aérocom, Nathalie est également une bosseuse… L’agence annecienne gère de gros budgets comme Easy Jet, L’Oréal Suisse ou encore les 3 Vallées… C’est dire que les journées du couple sont bien remplies.

 

Edgar a pu poursuivre son rêve de gosse… celui de devenir le meilleur skieur du monde. Aujourd’hui,  heureusement il rêve encore mais cela fait partie de son jardin secret… « Je suis en route vers… je ne sais pas si cela se réalisera un jour mais lorsque l’on a des rêves et des passions, on peut  tout faire bouger ». On ne se fait aucun souci pour lui, tant il nous déjà démontré ses capacités à déplacer les montagnes.

 


A suivre, Arielle Dombasle : « Je ne serai jamais maman ! »

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