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/ LES INTERROGATOIRES à KGB



 

D’après nos calculs, vos revenus se montent aujourd’hui à 2 500 euros/mois (16 000 F) en ne travaillant que deux jours par semaine. C’est encore mieux que les 35h !

Il me semble que je n’ai jamais énoncé les chiffres que je gagnais, mais j’ai dit que les 35 heures, je les faisais par mois. Mais je n’ai jamais dévoilé mon salaire.

 

Vous travaillez depuis 15 ans. Au rythme de 10 clients/jour, 5 jours par semaine, à combien se montaient vos revenus mensuels dans vos plus belles années. 100 000 F au bas mot…

Il n’y a pas systématiquement 10 clients par jour, ça c’est les bonnes soirées. Il y a des jours où il n’y a pas de clients, des jours où on est malade, des jours où on est en vacances, des jours où on va à la télé, où on fait des interviews au KGB (sourire) et ce sont des jours ou l’on ne travaille pas.

 

Vous avez du quand même mettre un paquet d’oseille de côté ? Non imposable de surcroît !

Pas du tout, je suis très dépensière ! A cette époque, je faisais les boutiques Chanel, Versace, Dior… J’allais le week-end à Paris pour dépenser l’argent que j’avais gagné la semaine.  

 

Ce n’était pas suffisant pour vous arrêter ?

Non. Mais non, si j’ai tout dépensé je suis bien obligée de continuer ! On est pas forcément tous fait pour épargner. Ce n’est pas écrit « écureuil » sur mon front. Vérifiez mes comptes. Je n’ai pas de compte en Suisse, j’ai même des découverts, j’ai des problèmes pour payer mon loyer…  

 

Si vous n’avez pas décroché, ça signifie que vous avez un « mac » ou que vous êtes toxicomane ! Ou que vous aimez ça… 

Non mais, pendant 10 ans, je n’ai pas dépensé 100.000 Francs par mois parce que je ne gagnais pas 100.000 Francs par mois. Oui, je pouvais potentiellement gagner 100.000 Francs par mois. Mais l’argent ça se dépense aussi facilement que ça se gagne, et quand à l’époque j’étais censée gagner 100.000 Francs par mois, j’en gagnais sûrement pas autant. Je devais en gagner la moitié presque, 50.000 balles, mais je dépensais tout. Issue de couche populaire, j’avais une énorme soif de vivre et pour moi dépenser de l’argent c’est un acte de liberté.

 

Donc vous avez tout craqué ?

Oui, j’ai tout craqué.

 

Vous rêviez de vous offrir une maison en Corse…

Je rêve d’acheter cette maison avec l’argent des livres que vous m’achèterez. (rires)

 

En ce moment, on vous voit plus souvent à la télé que sur le trottoir… Une belle pub gratuite en quelque sorte !

Plus souvent à la télé que sur le trottoir c’est vous qui le dites ! Parce qu’en même temps, si vous me voyez une fois par semaine à la télé, et c’est déjà énorme, je dirais plutôt une fois par mois, je suis quand même tout le reste du temps sur le trottoir. Voilà. Je travaille 5 jours par semaine. Donc même si ça me prend un jour par semaine pour aller à la télé, disons le mercredi, il ne me reste que 4 jours pour le trottoir.

 

Vous avez déclaré à nos confrères d’Objectifs Rhône-Alpes que vous ne travailliez que deux soirs par semaine…

Non, je travaillais deux soirs par semaine parce que l’année dernière il a fallu se mobiliser face à la loi Sarkozy. Je me suis investie dans la mobilisation..

 

Pour faire votre pub ?

Oui, j’ai fait ma pub auprès de mes collègues de travail, pour leur faire prendre conscience de ce qu’était la loi Sarkozy. Effectivement, c’est plus facile quand on est un personnage public, même pour les prostituées. Ce qui a permis qu’elles viennent me voir à Paris et qu’elles s’intéressent à ce que j’avais à leur dire, c’est justement parce que j’étais passée à la télé. Si je n’étais pas passée à la télé, elles en avaient rien à foutre. Parce que oui, l’image médiatique a une importance, et oui, mon image médiatique a un intérêt politique. Et a ce moment là, il y eut un intérêt mobilisateur.

 

 

Suite de l'interview