| Patrick Grange : 
      cadre à la carte
   
      
         
      De notre correspondant Arnaud Curt
        
      On peut qualifier Patrick Grange de véritable électron libre. Ce cadre 
      propose aux entreprises comme aux particuliers un moyen de se faire 
      connaître original issu des techniques du marketing.  
       
      Originaire de Saint Symphorien sur Coize, ce lointain cousin d’Antoine 
      Pinet avoue une faiblesse pour la capitale des Gaules où il y passa 
      une adolescence plutôt stricte en pensionnat. Néanmoins le regret de 
      n’avoir jamais pu goûter aux charmes de l’école buissonnière subsiste. A 
      20 ans, il délaisse la région pour Paris afin d’intégrer une école de 
      commerce. Période où il développa un véritable engouement pour les milieux 
      urbains puisqu’il passa deux étés consécutifs à la fin des années 80 en 
      stage à New York pour les meubles Grange afin de créer une dizaine de 
      showrooms. Mission obtenue par piston car son arrière grand-père ébéniste 
      a fondé la société. Cependant le jeune stagiaire préférait les longues 
      soirées de travail dans les bureaux climatisées de la « big apple » 
      plutôt que les ambiances décadentes du « studio 54 » ou de « la 
      cathédrale ».   
       
      A l’issue de ces études, il passe par l’école de vente Canon avant 
      de se lancer dans la grande aventure de la télématique en créant un 
      service de billetterie minitel pour les matchs de football. Expérience 
      plutôt malheureuse car comme les supports de communication ne peuvent être 
      brevetés, la Ligue de Football préféra s’approprier le projet. Le ballon 
      lui reste quelque peu en travers de la gorge et l’entrepreneur déçu 
      retourne à ses premiers amours lyonnais pour rejoindre le système 
      logistique international de BioMeyrieux puis les laboratoires 
      Pfizer où il élabore des challenges de motivation pour les commerciaux 
      de l’entreprise. Une activité passionnante car l’homme « adore les gens ». 
      Après un passage au palais des congrès en tant que responsable marketing 
      où on lui conféra « un rôle de premier ministre afin de faire passer 
      des choses en douceur », il se rapproche de François Turcas et 
      de la CGPME. 
        
      C’est là que lui vint l’idée de se mettre au service des petites et 
      moyennes entreprises dont les dirigeants ont « bien souvent la tête 
      dans le guidon » pour jeter prendre du recul sur leur société et ne 
      souhaitent pas forcément intégrer quelqu’un de manière permanente dans 
      leur équipe. Ce regard extérieur associé à la souplesse constituent un 
      véritable atout. Il se définit lui même comme un « cadre à la carte ». 
      En parallèle, il crée un immense fichier de plus de 250 000 entreprises en 
      région Rhône Alpes avec un système de mise en relation entre 
      professionnels avec une sélection profilée selon les zones géographiques 
      et les secteurs professionnels, qu’il affine avec les codes NAF très 
      connus dans les services marketing. Ce système évite toutes pertes de 
      temps inutiles à prospecter. Son but est d’ « aider les autres à faire 
      savoir ce qu’ils savent faire » en créant ainsi une véritable 
      innovation car aucun fichier regroupant commerçants, artisans et 
      professions libérales n’existe.    
       
      Autre originalité, il met son procédé au service des étudiants et des 
      chercheurs d’emplois de manière à pouvoir contacter de façon personnalisée 
      plusieurs employeurs à un coût moindre avec un gain de temps important 
      avec la possibilité de contacter des milliers d’entreprise en une demie 
      journée. Mais ce travailleur acharné ne passe pas tout son temps derrière 
      son ordinateur ; il voue une véritable passion pour les voitures 
      anciennes. En effet, il adore se balader au volant de son cabriolet 
      Triumph dans les Monts d’or accompagné de sa chère et tendre. Passion 
      reléguée au second plan depuis quelque mois pour une activité beaucoup 
      plus prenante : les biberons nocturnes.  
       
      Vous voulez faire plus ample connaissance avec Patrick Grange :
      www.faites-savoir.com   
       
      A suivre, OCD, la méthode américaine !
  
                                   
                                
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