Les catcheuses sexy de la
télé-réalité
De notre correspondant François Pill
Quel devenir pour les potiches
sexy-vulgaires de la télé-réalité ?
Des combats de catch féminin bien sûr, avec comme affiche de rêve,
les brunes contre les blondes. On
avait pas trouvé concept plus novateur
depuis l’invention du string !
A la réception de la plaquette de
présentation du DVD «Les
gladiatrices », nous crûmes tout
d’abord que ce bon vieux Marc
Dorcel nous avait inscrit dans son
fichier presse ou qu’un club
échangiste des quais de Saône nous
invitait à une soirée merveilleuse
mêlant luxure et combat ! Hélas, notre
excitation fût de courte durée lors de
l’ouverture du dossier de presse avec
les photos de créatures nous évoquant
quelques souvenirs de programmes
estampillés Endemol visionnés
au cours d’une nuit trop arrosée.
Diana (L’île de la Tentation),
Candy (Opération Séduction),
Marlène (Loft Story 2),
Alexandra (Bachelor 1)… tant de
prénoms qui nous rappellent le staff
d’un bar à hôtesses, séparées en deux
équipes, leur critère de distinction :
la couleur de leur crinière ! Le DVD
est censé nous apporter la réponse à
l’une des questions-clés de la
civilisation occidentale : Les brunes
comptent-elles pour des prunes (dixit
la grande philosophe Lio) ?
Lors de la vision du « film
d’envergure », nous en venons à
regretter les fameux combats de catchs
dans la boue de Fort Boyard tant ces
derniers semblent artificiels. Mais il
faut dire que le dossier de presse
nous avait prévenu « l’implication
et l’engagement de ces filles dans
cette épreuve n’ont d’égale et
l’esthétique du programme » avec
des images digne de la télé albanaise,
on se rend bien compte de la
coopération « sincère » des
jeunes filles ! A ce sujet Marlène
(rappelez-vous l’inoubliable duo avec
Phil Barney) justifie ce choix
de « rôle »
par « un besoin de sensation et une
peur de l’ennuie », sûr que la
semaine doit être longue en attendant
le spectacle gogo du samedi soir dans
une boîte de seconde zone au fin fond
de la Haute-Loire rémunéré 500 € !
L’accroche laisse songeur : « deux
équipes qui font rêver des millions de
gens ». Qui peuvent bien-être ces
gens qui peuvent fantasmer sur ces
créatures vêtues de combinaisons en
latex (argentées pour les brunes,
noires pour les blondes) ? Nous
n’attendons qu’une seule chose la
sortie du DVD pour nous poster au
rayon « culture » d’un hypermarché de
la banlieue lyonnais afin de constater
à quoi ressemblent les amateurs de
sous-produits dérivés des has-been de
la télé-réalité… Avec publication de
leurs photos, of course !
A
suivre, L’académie de la
déconne
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