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      La rumeur prétend 
      que cet emploi chez Télé Monte Carlo avait été un peu prémédité. Avant 
      votre renvoi de TF1, aviez-vous enregistré une émission pour TMC ? 
      
      Oui, deux. Liane Foly à 
      New York et Mireille Darc à Marrakech mais ce n’était absolument pas 
      prémédité, j’avais demandé l’autorisation. 
      
        
      
      Quand vous vous 
      retrouvez sur le plateau de RMC chez Morandini et que vous pétez les 
      plombs, vous disposez donc déjà d’un parachute…  
      
      Je vais te mettre à 
      l’aise, mes émissions de TMC, je ne gagnais strictement rien, j’en étais 
      le co-producteur. C’est pas ça qui allait me faire vivre, c’était du 
      plaisir pur. 
      
        
      
      C’est ce qui vous 
      fait vivre aujourd’hui ! 
      
      Non, ce n’est pas ça 
      qui me fait vivre. Je le dis très clairement. 
      
        
      
      Vous n’êtes pas 
      bénévole chez TMC ? 
      
      Non, maintenant j’ai un 
      contrat, mais à l’époque ces émissions on les a vendues pour presque rien 
      et c’était normal. Mais tu veux quoi, que je te dise que c’était prémédité 
      mon histoire ? 
      
        
      
      Non, je veux que 
      vous me disiez… 
      
      Et même si c’était 
      prémédité, ce n’est pas grave… 
      
        
      
      Et bien dites-le ! 
      Si c’était prémédité, dites-le ! 
      
      Ce n’était pas 
      prémédité !  
      
        
      
      C’est ambigu, même 
      dans votre livre : la séquence dépression, ça fait trop huilé, trop 
      ficelé… 
      
      C’était réel ! Mireille 
      Darc pourrait te le confirmer ! Elle était affolée. Je regrette de ne pas 
      dire ce que tu voudrais entendre. 
      
        
      
      Je voudrais la 
      vérité ! 
      
      Je te dis la vérité. Ce 
      qui est arrivé, tout à fait inconsciemment, c’est que le fait de 
      travailler sur TMC m’a fait prendre conscience que j’étais capable de 
      faire autre chose, c’est pour ça que je dis que c’était un acte manqué ce 
      qui m’est arrivé. Honnêtement, je ne trouve pas que ça change grand-chose, 
      mais ce n’était pas prémédité. 
      
        
      
      Vous avez quand même 
      gagné au change… 
      
      C’est un virage qui 
      était énorme à prendre, de nombreuses personnes du métier m’ont jugé mort. 
      Montiel c’est fini, il va disparaître. Tu dis ça parce que je m’en suis 
      sorti. Tu sais qu’on voulait me tuer. 
      
        
      
      Vous allez nous 
      raconter que Bernard Tapie campait en bas de chez vous avec un fusil à 
      pompe. C’est même plus l’escroc, c’est le tueur à gages ! (rires) 
      
      Je n’ai pas dit ça. 
      C’est toi qui fantasmes. Tapie me déteste ! Je n’en ai rien à foutre, ce 
      n’est pas le premier. Ni le dernier. 
      
        
      
      Au final, vous vous 
      en êtes bien sorti ! 
      
      Tu ne te rends pas 
      compte que c’était un risque énorme ! Envoyer chier la première chaîne 
      d’Europe ! Endemol, qui est tentaculaire sur toutes les chaînes, tu 
      insultes Arthur, tu ne vas plus travailler. Tu insultes d’autres gens, 
      d’autres émissions, ils se tiennent tous entre eux, des gens de pouvoir, 
      ils te baisent s’ils veulent. Si on te fait pas travailler, tu ne 
      travailles pas. Moi, j’ai eu la chance d’être déjà sur TMC, comme ils 
      s’étaient séparés de Sabatier, et qu’ils ont eu envie de prendre quelqu’un 
      de médiatique à la fois pour la communication et pour faire de nouvelles 
      émissions. Donc c’est bien tombé pour moi que TMC m’engage.  
      
        
      
      Avez-vous vraiment perdu au change financièrement entre les deux chaînes ?
       
      
      Financièrement oui, mais manifestement je 
      m’en fous. 
       
       
      
      Quel était votre salaire sur TF1 et qu’en est-il sur TMC ? 
      
      Ca je ne l’ai jamais dit, je n’ai jamais 
      parlé d’argent nulle part, jamais. 
      
        
      
      C’est un élément du puzzle qui va nous manquer !  
      
      J’en suis désolé, j’espère que vous 
      pourrez dormir. 
      
        
      
      Ne donnez pas de chiffres, mais dans quelle proportion ? 3 fois moins ? 
      Votre salaire de début était de 60 000 francs chez « Vidéo Gag », et vous 
      dites dans le livre qu’il n’ a pas beaucoup évolué en treize ans de 
      carrière. Vous ne gagnez pas 20 000 francs par mois chez TMC quand même ?
       
      
      Vous ne l’aurez pas. Tu as mal compté, tu 
      as très mal compté, tu as compté les 60 000 balles de variétés de départ, 
      les émissions de variétés je gagnais à peu près 150 000 balles par 
      émission de variétés, plus Vidéo Gag, super contrat, donc la masse était 
      énorme. Je ne donne pas de chiffres, par décence, par pudeur et par 
      correction. Quant à TMC je ne risque pas de dire mon salaire, mais il me 
      fait vivre. Mais je ne m’en contenterai pas, je le rajoute. C’est pour ça 
      que j’ai des projets sur France 2. 
      
        
      
      Il s’agit selon toute vraisemblance d’un come-back réussi. Votre nouvelle 
      émission « 48h avec » cartonne ! 
      
      Oui, comme les chaînes du Câble et 
      satellites. Je suis très heureux du travail de TMC. J’ai retrouvé le 
      plaisir de faire de la télévision, que j’avais perdu, avec des gens très 
      proches et très agréables comme Gérald Brice Viret. 
      
       
  
      Suite de l'interview 
        
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