Votre répertoire est
passé de 40 à 72 voix de personnalités… Qui sont les nouvelles recrues et
comment les avez-vous choisies ?
Les voix sont venues à moi comme pour Jeanne d’Arc ! (rires)
En regardant la télé. Les nouveaux : je fais Pierre Tchernia, Georges
Pernoud (Thalassa). Ça fait 30 ans que je le vois à la télé ! D’ailleurs
il va fêter ses 30 ans de télé et je suis invité ! Il m’a demandé :
« Quelle est votre mer préférée ? » J’ai répondu : « la mère maquerelle »,
qui était la mère supérieure avec qui j’avais des problèmes ! Ça
fait 30 ans que je l’entends dire en bande-annonce : « La crevette
d’Alaska c’est vendredi dans Thalassa ! ». Et « Vendredi prochain, tout sur
la morue et la raie avec Madame De Fontenay ! » (rires) C’est dans
le spectacle !
Avez-vous déjà été l’objet de
pression de la part des personnalités politiques que vous caricaturez ?
Giscard n’était pas content, Bertrand
Delanoë non plus… De là à parler de pression, non… Ah si ! Giscard a
appelé Lagardère parce qu’il ne supportait pas qu’on le foute dans une
maison de retraite « Les tilleuls » à Chamalières. Du coup on a trouvé
l’histoire des Flamby qui était pire ! Un jour, il est arrivé à Europe 1
et il m’a offert des Flamby.
En amour vous êtes
souvent décrit comme un rustre… Il paraît que vous avez viré une
spécialité lyonnaise de votre domicile parisien avec pertes et fracas…
Elle ressemblait trop à une andouillette ?
Mais c’est complètement faux ! Je suis
un galant homme ! C’est un constat dans ma vie, j’ai vraiment du mal à
habiter avec quelqu’un, je pense qu’à partir du moment où l’on mélange les
disques ce n’est jamais bien bon ! Je suis un vieux garçon célibataire,
certes ! Je n’aime pas faire aux autres ce que je n’aime pas qu’on me
fasse. Donc habiter ensemble c’est une vraie démarche et puis je suis tout
le temps sur les routes, j’habite dans ma valise, ça laisse pas beaucoup
de choix à la vie de couple ! C’est vrai que ça ne s’est pas bien passé
avec la demoiselle en question mais je ne l’ai pas foutue dehors. Mais
comment vous savez ça ?
Notre enquête nous a
permis de retrouver la trace des jeunes célébrités qui ont effectué un
bout de chemin à vos côtés. Virginie, Mathilde, Linda… Vous tenez tant que
ça à faire le bonheur de la presse people !
Je n’ai jamais communiqué là-dessus et un jour je me suis
retrouvé en couverture de Gala à l’insu de mon plein gré avec Mathilde
Seigner ! J’étais furieux car je disais des conneries sur Gala tout le
temps, alors me retrouver à la une ! On aurait dit un notaire de province
avec une sous-préfète ! (rires) C’était affreux ! J’ai dit à
l’époque sur Europe 1 : « La
Une du jour c’est
la Une de
Gala où je suis en photo avec Mathilde Seigner. La prochaine fois je leur
enverrai la photo de mon cul. Avec les lecteurs : ça fera un face à face ! ».
Ils étaient furieux ! Un mec que je croise ensuite dans la rue
m’interpelle : « Vous avez dit que l’on pouvait se torcher avec Gala,
je vous ai entendu dire ça ! » J’ai répondu : « Ça m’étonnerait car
c’est du papier glacé et ça ne va pas bien du tout ! » (rires).
Vous avez fait la
connaissance chez Ruquier de Virginie Lemoine qui est devenue votre mentor
avant d’être votre maîtresse. C’était pour la récompenser ?
Mais qu’est ce qui vous fait croire que j’ai vraiment été
Virginie Lemoine ? Y’a rien eu ! Vous avez vu des trucs ou pas ? Non je ne
veux pas en parler ! Surtout que vous cautionnez une presse de merde qui
me débecte ! Donc à partir du moment où ces informations sont là, il vaut
mieux mettre le doute… Si vous lisez ce genre de presse c’est con pour
vous !
Vous deviez faire du cinéma à une époque avec Virginie, où en est ce
projet ?
Non, il y avait un projet de scénario que l’on devait
écrire ensemble. C’est marrant parce que j’en ai reparlé à Deauville pour
le festival du film américain, parce qu’elle avait eu vraiment une bonne
idée. Mais le cinéma ne m’attire pas, même si j’ai rencontré vraiment des
gens que j’apprécie : Georges Lautner, Carla Bruni ! Je n’ai pas le temps
de faire du cinéma. Ce n’est pas le même métier.
Vous préférez la BD ?
Je me suis retrouvé dans la bande dessinée qui m’a procuré
une joie immense, j’ai réalisé tous mes rêves d’enfant ! Même si en
sortant du KGB une voiture me renversait, je pourrais me dire quand ils
refermeront le couvercle : « J’ai bien vécu, j’ai fait ce que j’avais
envie de faire, j’ai fait des rencontres que je n’aurai jamais faite si je
n’avais pas fait ce métier. » Parce que quand je suis parti de Lyon, on me
disait « il paraît que c’est dur le show-biz, y’a des pédés ! », « T’es
obligé de coucher » ! (rires) Ma vie n’a été faite que de belles
rencontres et de retrouvailles…
Avec Linda Lemay par exemple. Ou encore Mathilde…
Non je ne pense pas. Mathilde, j’aurais pu m’en passer ! (rires)
Des amis, j’en ai aussi bien dans le show-biz qu’ailleurs comme mes amis
d’enfance avec qui je travaille encore.
A part David Requien, bien sûr ?
N’en parlons pas. Et puis c’est triste donc on ne va pas
parler de choses tristes ! Je n’ai pas envie de répondre. Mais je suis
content de revoir Jean-Marc.
Votre beau-père ?
C’est lamentable ! Et je pourrais bien quitter sur le
champ votre émission ! Chez Ardisson je le fais ! (rires) Plus
sérieusement, la vie fait qu’il y a des connexions qui ne se font pas ou
plus.
Suite de l'interview
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