Là, on dirait que Judith Bartolani a voulu, 
                            seule, frapper un grand coup. Coup de maître. 
                            C’était très important, c’était même vital. On 
                            dirait qu’elle a voyagé, qu’elle a cherché et 
                            qu’elle a trouvé. Jusqu’au 18 novembre, on peut voir 
                            aux Ateliers d’Artistes de la Ville de Marseille sa première exposition personnelle. Jusqu’ici elle était 
                            souvent associée à d’autres artistes, surtout à 
                            Claude Caillol. 
                            
                            
                             
                            
                            
                            On le sait: le mieux ici serait de les décrire mais 
                            allez vous-même regarder ces pièces.
                            
                            Vous pouvez connaître ou ignorer le projet de Judith 
                            Bartolani, peu importe, la réalisation est là, 
                            singulière, innovante et (trop) puissante. (On est à 
                            Marseille, non ?) Au départ (et au centre), il y a 
                            un grand agenda qu’on lui offre et qu’elle va, au 
                            fil du temps, enluminer de dessins et d’écritures. 
                            Le résultat : un livre « Les funérailles de 
                            Sarah » en référence à l’histoire effroyable 
                            d’une jeune fille juive, à la mort de toutes ces 
                            jeunes filles qui n’ont pas eu de funérailles. Le 
                            deuil.
                            
                            
                             
                            
                            
                            Boulevard Boisson, le livre est fixé sur une table. 
                            Avec deux chaises de part et d’autre, ce sont les 
                            principaux éléments - entourés d’arabesques de mots 
                            en fil de fer - d’une des deux sculptures exposées. 
                            Dans une pièce contiguë, sont projetées sur deux 
                            écrans les pages de ce livre somptueux. La musique 
                            est de Phil Glass. Une troisième salle et une 
                            autre sculpture, « Margarete Sulamith », 
                            grande dans tous les sens du terme (photo). 
                            Dimensions : 150 X 600 X 500cm. Vous savez, c’est le 
                            genre d’œuvres dont on dit que c’est une pièce de 
                            musée (quelle autre destination finale?). Sur elle 
                            aussi, il y a des mots et des « cheveux » blonds et 
                            bruns. Technique : résine époxy/ fibres de kevlar/ 
                            fibres de carbone et polyester/ pastels gras et fils 
                            de fer. Au fait… il semblerait qu’on peut 
                            aujourd’hui encore écrire des poèmes (ou faire une 
                            sculpture).
                            
                            
                             
                            
                            
                             
                            
                            Ateliers d’Artistes de la Ville de Marseille
                            
                             11-19 boulevard Boisson - Marseille IVeme
                            
                            
                            
                            Tél : O4 91 85 42 78
                            
                            
                            du mardi au samedi de 14H à 18H ou sur RDV
                                
                                
 
                                
                                
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