Inauguration
de La Villa Pascal
Par Julie
Cabassu
Située dans un des quartiers les plus
préservés au plan architectural, l’inauguration de la Villa Pascal a été
l’évènement le plus chic de ce début d’année. Les maîtres des lieux
Pascal Spannagel et Olivier Boré de Loisy, ont réhabilité
cette magnifique bastide, qui devient un espace dédié aux vernissages et
expositions, et un véritable lieu de vie…
L’arrivée des
invités a eu lieu de nuit, dans un jardin éclairé aux bougies et a
permis de découvrir, une bâtisse belle de simplicité. Une fois le seuil
franchi, un cocktail à la main, on découvrait dans chaque pièce l’œuvre
d’un artiste. Hervé Pouzet des Isles, véritable guest-star puisque
parrain de la soirée et décorateur de la Villa Pascal, a encore posé sa
signature. « Rien d’élégant et de
raffiné ne s’est fait dans la ville sans lui » »,
avoue Olivier Boré de Loisy. Michelle Héritier, ayant
dirigé une grande galerie d’art rue du Faubourg Saint-Honoré, s’est
chargée de faire venir les pièces maîtresses. Dans l’entrée, un hommage
tout particulier aux 30 ans du disco, avec les assemblages inouïs de
Delorme.
Dans la
bibliothèque, les collages de Leyaoung et de Lanskoy. Dans
la galerie attenante à la maison, une expo de photos sur Madagascar de
Pierrot Men et les sculptures très colorées du célèbre
Corneille. « Une maison qui
doit devenir un lieu de référence, où tout doit être conçu de manière
fluide et agréable »
nous confie Olivier, qui propose avec son associé Pascal Spannagel, un
concept modulable. Il ne s’agit pas simplement d’un espace dédié à la
culture, mais aussi d’un un lieu de travail, habilité à recevoir des
séminaires, des conférences de presse d’une manière plus intimiste.
Nombreuses sont les personnalités venues rendre hommage à ce lieu unique
en son genre, gens de la politique, Renaud Muselier, Dominique
Tian, Dominique Vlasto, Martine Vassal, de la culture
avec Renée Auphan, directrice de l’Opéra de Marseille, mais aussi
les voisins et les amis.
Les flashs ont
crépité, lustres et candélabres ont brillé, et le gotha marseillais de
profiter ! Une caméra baladeuse a filmé le déroulement de la soirée. A
l’étage, une table somptueuse digne d’un gala princier, était dressée
pour les 50 invités qui ont prolongé la soirée, avec un orchestre très
jazzy. Les propriétaires des lieux nous ont donné le sentiment de nous
recevoir à la maison. Pour eux il semble que les gens aient oublié que
l’on peut être capable de rêve et d’enthousiasme, même dans une ville
atteinte de « déclinologie ». Dans un avenir proche, le jardin doit être
aménagé afin de pouvoir accueillir des convives au moment du déjeuner.
Souhaitons que ce bel endroit devienne une référence à Marseille…
Parlerons nous alors d’ « ascenciologie » ?
La
projection diapos, c’est maintenant !
o
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