Sébastien de Chaunac accède
aux quarts de finale de l’Open 13
Propos recueillis par Céline Albertini
Jeudi 10 Février. Le
forfait de Greg Rusedski, blessé à l’entraînement, propulse le petit chouchou
des Provençaux en quart de finale ! Sa victoire contre l’argentin Guillermo
Coria la veille a créé la surprise. Rencontre.
Vous semblez être dans une semaine de réussite, peut-on parler de bonne étoile
sur cet Open 13 ?
Aujourd’hui c’est vrai que je suis chanceux mais, en
général la réussite, on la provoque tout comme la bonne étoile parce qu’il
s’agit surtout de préparation physique… Elle fait entièrement partie du jeu. Je
me suis bien préparé ces derniers temps et aujourd’hui, j’en ressens les
effets !
Vous êtes de retour à Aix-en-Provence. Est-ce le début d’une période de
renouveau ?
Je ne veux faire de bilan qu’à la fin de la saison…
renouveau, on en reparle… et on se fait une bouffe !
Pourquoi le tennis, vous qui êtes issu d’une famille de « fous du volant », avec
un papa Hugues de Chaunac à la tête du Team Oreca et un grand frère dans sa
foulée ?
En fait, j’ai suivi mes grands frères au tennis, je suis le
cadet et puis j’ai une maman qui a préféré le tennis au foot, parce qu’elle
aimait ça et qu’elle trouvait le football un peu trop violent… J’ai continué car
j’imagine que j’avais un petit talent ! Cela ne veut pas dire que je n’aime pas
les voitures… je dirais que je préfère les regarder plutôt que monter dedans !
Quelles sont vos bonnes adresses aixoises, voire marseillaises ?
(embarrassé) : A vrai dire, je débarque de nouveau
dans la région et je n’ai pas vraiment eu le temps de faire quoi que ce soit…
entre l’installation dans notre nouvel appartement, mes entraînements, le bébé,
je suis un peu débordé. J’ai bien peur que mes anciennes adresses vous semblent
un peu désuètes…
Bien
sûr, on sait maintenant que notre poulain a été éliminé en quart de finale par
Mario Ancic, le croate, mais ça ne fait rien. L’avenir nous dira s’il a eu
raison de revenir en Provence et que ça lui portera chance… même si la réussite,
ça se travaille !
A suivre,
Yves et Christophe, inventeurs de la Cagole
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